Interprète le terme frère comme-ci
B.− P. anal. Celui qui est comme un frère pour quelqu'un.
1. [En parlant d'un lien de pers. à pers.]
a) Ami intime; ami de cœur, d'élection. Nous avions fait serment de ne jamais nous quitter, d'être inséparables, d'être frères (Hugo, L. Borgia,1833, II, 2epart., 2, p. 133).J'aimais Bercot. Fils de veuve, c'était mon frère. Il était beau, frêle et doux (Sartre, Mots,1964, p. 187).
b) Compagnon, camarade. Vivre comme des frères. C'est promis, bien sûr. N'es-tu pas mon compagnon et mon frère? (Alain-Fournier, Meaulnes,1913, p. 195).Oui Martinet, on se fréquente depuis l'école, d'avant le certificat. Des copains, des frères (Arnoux, Paris,1939, p. 212):
3. ... l'ami qu'il avait perdu avait été pour lui une sorte de frère aîné, un compagnon de jeunesse, un guide qu'il idolâtrait. Rolland, J.-Chr.,Maison, 1909, p. 1004.
− Expr. Frères d'armes (vieilli). ,,Chevaliers qui avaient contracté une alliance d'armes, en se promettant une mutuelle assistance, et qui se donnaient réciproquement le nom de Frère`` (Ac.). Le sire de Coucy arriva aussitôt chez son vieux compagnon et frère d'armes qu'il aimait depuis si long-temps (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1921-24, p. 53).P. ext. Ceux qui combattent ou ont combattu côte à côte pour une même cause (cf. Lar. Lang. fr.). Faux(-)frère. Celui qui trahit. Voltaire, dès lors, commença de voir en Jean-Jacques un « faux frère », un « Judas » (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 19).Ça c'est un frère, un vrai frère (fam.). Au front, le moindre cuistot est un frère (Martin du G.,Thib., Épil.,1940,p. 986)Vieux frère (fam.). Adieu, vieux frère, aime-moi toujours (Mallarmé, Corresp.,1868, p. 269).
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